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« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°86 - décembre 2023/juin 2024

Éducation au rabais
Triste bilan de cette année 2023 concernant l'éducation à Pontarlier. La fermeture, annoncée pour la rentrée prochaine, de l'école maternelle Vanolles,sans résistance particulière de la mairie,et la suppression du poste d'adjointe à l'éducation, sont deux faits marquants du désintérêt de la municipalité pour la cause éducative. En associant la fonction d'éducation à d'autres domaines, comme la petite enfance et les affaires sociales, la municipalité pourrait montrer une ambition éducative allant au-delà des seules « affaires scolaires ». Mais en supprimant la délégation d'adjointe à l'éducation, elle l'abandonne en fait, en la noyant dans les multiples occupations et préoccupations d'une adjointe, également conseillère régionale. Or, nous savons les problèmes rencontrés par la petite enfance dans notre ville, et notamment le manque de personnel. Nous savons que les moyens affectés au périscolaire sont insuffisants du fait des horaires inadaptés et du manque d'animateurs.
Nous savons que le nouveau contrat de ville est à élaborer d'ici la fin de l'année. On ne peut pas mettre tout dans le même sac, l'éducation est un sujet à part entière et qui doit être traité spécifiquement. C'est, de plus, précisément à l'heure où le monde de l'éducation vit des moments difficiles, voire tragiques (agression d'enseignants, meurtre, ... ) que le Maire de la Ville de Pontarlier a décidé que l'on pouvait éviter de remplacer l'adjointe démissionnaire en charge de l'éducation. 

Dans certains pays, des enfants et surtout des jeunes filles se battent pour avoir accès à l'éducation et à la culture car ce sont les bases pour une jeunesse épanouie et pleine d'avenir. Chez nous, c'est devenu un sujet secondaire.

Nous offrons au maire, pour Noël, cette citation d'Albert Jacquard : « L'éducation est semblable à un art ; elle est une création perpétuelle qui progresse en provoquant des rencontres toujours nouvelles. Le système éducatif peut donc être défini comme le lieu où l'on enseigne et où l'on pratique l'art de la rencontre» (Mon utopie, Stock, 2006).
De la grandeur en somme !

 

Archives du Groupe d'opposition

« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°85 - juin 2023/décembre 2023

Pontarlier en 2024, 2030, 2050…

Le changement climatique actuel est un fait scientifique avéré et son origine humaine est une certitude.

Depuis plusieurs années nous observons toutes et tous ses conséquences directes sur notre région avec des hivers de plus en plus courts, une diminution importante du manteau neigeux ainsi que de grandes irrégularités des épisodes pluvieux. En été les périodes de canicules s’enchainent. Cela fait plusieurs années que la sécheresse touche même notre Haut-Doubs, ce qui nous aurait paru impossible il y a quelques décennies.

Une des conséquences de ce changement climatique est que la 6eme vague d’extinction massive de la biodiversité a déjà débuté.

Sommes-nous responsables, nous Pontissaliens de ce changement climatique ? Si nous regardons nos modes de vie de manière objective, il parait évident que nous apportons notre goutte dans cet océan de pratiques qui entraînent des conséquences néfastes sur le climat et la biodiversité.

Maintenant que nous sommes au pied du mur, il est urgent d’agir à notre niveau pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, préserver la biodiversité et préparer notre ville à traverser les changements climatiques inéluctables et les différentes crises qui vont l’accompagner.

Les collectivités locales ont dans ce combat un rôle majeur.

Tout d’abord elles jouent un rôle d’exemplarité, de chef de file. Leurs décisions et leurs actes doivent à chaque instant prendre en compte l’empreinte écologique. Ainsi, les bâtiments publics se doivent d’être des modèles de sobriété énergétique.

Il est urgent de mettre en place la « Ville résiliente de demain », qui encourage les citoyens à émettre moins de gaz à effet de serre en leur facilitant les déplacements à pied, en vélo ou en transport en commun, qui soit riche en espaces verts pour limiter les températures caniculaires et permettre les infiltrations d’eau.

Également cette ville doit être capable de résister aux différentes crises qui nous attendent. Une ville sobre en énergie qui nous protègera de l’augmentation obligatoire des coûts sur le long terme. Une ville solide financièrement capable d’aider ceux d’entre nous que notre société laisse sur le bord de la route, ce sont ces personnes-là qui sont les premières victimes du changement climatique.

Nous sommes persuadés que Pontarlier a les moyens de devenir une ville écologique et solidaire.

Les mesures actuelles sont au mieux timides et une partie de la municipalité est ouvertement climatosceptique. Que d’années déjà perdues !!! C’est pour cela qu’ici comme au Conseil municipal, et dans toutes les commissions, depuis maintenant 3 ans, nous demandons et proposons des actions rapides, courageuses et ambitieuses !!!

 

« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°84 - décembre 2022/juin 2023

Un conte pour Noël

Il était une fois une ville de 17 000 habitants qui possédait un ensemble de bâtiments appelé « Complexe des Capucins ». Il avait été construit en 1970 et comportait un restaurant municipal, une Maison des Jeunes et de la Culture, des locaux pour un club appelé à l’époque « du Troisième Âge » ainsi qu’une salle polyvalente. En 2010, consciente que les constructions des années 1970 étaient des passoires énergétiques, la municipalité commanda un audit thermique auprès d’un cabinet spécialisé. On ne sait pourquoi le restaurant était exclu de l’étude. Un rapport très détaillé et très précis fut rendu en juin 2011. Le cabinet notait que « Le bâtiment des Capucins est caractérisé par une très importante consommation d’énergie (…) en raison du mode de chauffage (électrique) et de la faible qualité thermique de l’enveloppe. » Peu indulgent pour les constructeurs il précisait : « L’utilisation d’électricité pour le chauffage d’un bâtiment est une aberration énergétique » ! Tout y était analysé : le chauffage, l’éclairage, la ventilation, les équipements électriques et bien sûr l’enveloppe du bâtiment. Des préconisations d’investissement furent avancées : pour 353 000 € de travaux, l’économie annuelle pouvait être supérieure à 30 000 €. Ces chiffres sont évidemment ceux de l’époque (2011). Compte tenu de probables subventions, l’amortissement des investissements était de huit années. La municipalité sauta sur l’occasion et réalisa les travaux suggérés. L’augmentation régulière des prix de l’énergie depuis 2011 ont fait que l’amortissement fut beaucoup plus court et l’obtention d’un prêt négocié à un taux très réduit fit que le poids de ces investissements fut très faible pendant la période d’amortissement.

La Ville de Pontarlier qui possède un équipement similaire, également appelé « Complexe des Capucins » avait sollicité une étude de même nature auprès du même cabinet à la même date, ainsi que pour 12 autres équipements municipaux (les groupes scolaires Pergaud, Cordier, Joliot-Curie, le théâtre, l’espace Pourny, le musée, la salle Morand, etc). Elle ne donna pas suite aux préconisations du cabinet d’audit. Aujourd’hui, il est question de procéder à la rénovation thermique des Capucins, mais au lieu des 353 000 € de travaux c’est plus d’un million qui seront nécessaires. Il est aisé d’imaginer le profit que nous tirerions aujourd’hui si les 13 bâtiments audités il y a plus de dix ans avaient été rénovés comme proposés par les cabinets d’audit !

 

Extinction de l’éclairage public, une idée lumineuse !

La crise énergétique, en grande partie conjoncturelle, que nous traversons apparaît comme un « accélérateur » des tensions structurelles qui se préparent, avec la raréfaction des énergies fossiles et le dérèglement climatique.

Face à cela, il n’y a pas de petites économies. Il est important d’optimiser notre consommation. Nous sommes dépendants de l’énergie, alors utilisons celle qui est vraiment utile. À partir de là, il est légitime de s’interroger sur l’éclairage public. À qui sert il ?

L’éclairage public est la deuxième cause de destruction des insectes derrière les pesticides. Moins d’insectes, donc moins d’oiseaux (qui s’en nourrissent). Tout cela pour éclairer des rues désertes en pleine nuit. Évidemment, ce qui nous freine, ce sont nos habitudes (c’est devenu comme un bien courant), et surtout la peur du noir ! Pourtant, déjà 12 000 communes pratiquent l’extinction (généralement de minuit à 5h), et il n’y a pas eu d’augmentation de vols ou de délinquance (il n’est pas aisé d’approcher une maison qu’on ne connaît pas dans un noir total !).

Alors pourquoi les mairies freinent-elles autant ? la peur des réactions des concitoyens ? Pour parer à cela, ils trouvent des solutions de contournement en proposant des réductions d’intensité (à 30%). Pouvons-nous encore nous permettre de jeter encore ces 30% à la poubelle ?

L’extinction totale de l’éclairage serait donc un message fort  que pourrait donner la mairie. « Tout ce que tu feras sera négligeable, mais il est essentiel que tu le fasses » disait Gandhi.

Comment justifier la position de la Ville de Pontarlier qui semble vouloir jouer au village Gaulois qui résiste, alors que Levier, Goux les Usiers, Les Fins, Morteau, Belfort, beaucoup de communes autour de Montbéliard, (la liste s’allonge tous les jours) … pratiquent déjà l’extinction. Et comment justifier un budget qui flambe et faire supporter cela aux habitants. Pontarlier rayonne actuellement de mille feux, et la note risque de devenir très salée.

Pourquoi donc s’obstiner, l’éclairage public n’est pas non plus le plus gros consommateur, mais c’est une des économies les plus faciles à mettre en œuvre, il suffit d’éteindre !

Alors il est des positions qui ne sont plus tenables, et il nous semble qu’éteindre l’éclairage public serait vraiment une idée lumineuse et un signe d’implication de la mairie à prendre en compte la réalité !

« Pontarlier, ville écologique et solidaire », octobre 2022

 

« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°83 - juin 2022/décembre 2022

Forêt : pour une gouvernance durable

Depuis des temps immémoriaux Pontarlier a toujours pu s’enorgueillir de sa forêt qui recouvre la moitié de ses 42 km2. La commune est elle-même propriétaire du quart de cette surface, soit un peu plus de 1 000 hectares. Si sa gestion technique est obligatoirement confiée à l’ONF, c’est aux élus municipaux de décider des orientations de cette gestion, particulièrement dans le cadre du « plan d’aménagement » conçu pour une vingtaine d’années en liaison avec l’ONF. Au moment où ce journal municipal paraît, le nouveau plan aura peut-être été adopté. Les élu.e.s du groupe « Pontarlier, ville écologique et solidaire » se sont particulièrement investi.e.s dans son élaboration. Il s’agit de faire face aux périls dus au réchauffement climatique dont certaines conséquences sont déjà visibles : attaques des scolytes qui détruisent les épicéas et dépérissement des sapins sous l’effet des sécheresses à répétition. Il a fallu prendre des décisions à conséquences économiques immédiates en réduisant le volume annuel des coupes afin d’éviter un effondrement complet des cours du bois.  Mais le réchauffement impose aussi d’orienter la gestion sylvicole pour le long, le très long, terme. Il est probable que les sapins et les épicéas seront les espèces les plus menacées par l’élévation des températures et les sécheresses qui les accompagneront. Alors, quelles forêts pour les générations futures ? Si nous devons intervenir, et c’est le sens des plans d’aménagement, les décisions que nous prenons aujourd’hui doivent avoir comme priorité la fonction écologique des forêts. Faute de certitudes, nous avons milité pour favoriser la plus grande diversité des essences, à conserver et/ou à introduire, espérant ainsi contribuer à  une meilleure résilience des milieux naturels. Nous insistons aussi pour que l’ensemble des intervenants en forêt, des propriétaires, publics et privés, jusqu’aux scieurs se rencontrent régulièrement, afin que tous œuvrent dans le même sens. C’est à la ville de Pontarlier de prendre l’initiative d’organiser annuellement une rencontre de tous les professionnels du secteur. Car, il s’agit de requestionner, tous les ans, parcelle par parcelle, la pertinence de nos interventions et, si besoin, de les réorienter. Pour cela, nous aurons besoin de faire appel à l’intelligence collective de toutes celles et ceux qui aiment nos forêts.

 

« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°82 - décembre 2021/juin 2022

Et si l’on gardait la chaleur à l’intérieur ?

En France, les ménages consacrent en moyenne 8 % de leur budget à l’énergie, principalement pour se chauffer. En parallèle en 2017, le secteur du résidentiel-tertiaire représentait environ 20 % des émissions de gaz à effet de serre. En pleine crise du climat et de l’énergie, mieux isoler nos bâtiments semble donc être un enjeu pour notre budget et pour la planète, pour se garder au chaud en hiver, mais aussi de plus en plus pour se maintenir au frais en été !
C’est bien sûr à prendre en compte dans la construction de nouveaux bâtiments, et c’est bien l’un des objectifs de la norme RE 2020 qui doit entrer en vigueur début 2022 : viser la construction de bâtiments pas seulement passifs, mais qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Si, c’est possible ! Mais alors si cette norme doit nous permettre de moins polluer et de moins dépenser pour nous chauffer, pourquoi la Ville n’a-t-elle pas exigé que les promoteurs du lotissement Montaigne à venir en face du lycée l’appliquent ? C’est l’occasion ou jamais d’avoir un impact sur le long terme : on ne peut plus se permettre de ne pas se montrer exemplaire en la matière. Exigeons de la Ville qu’elle s’empare des chantiers à venir, la maison Chevalier et l’îlot Lallemand entre autres, pour assumer ses responsabilités et l’impact qu’elle peut avoir sur le budget des Pontissalien.nes et sur le climat.
Mais avant de construire, on peut rénover ! En la matière, la Ville a selon nous une double obligation : celle de s’assurer que les 120 000 m² de bâtiments dont elle est propriétaire soient correctement isolés et celle d’accompagner les habitant.es qui veulent se lancer dans la rénovation. Dans les deux cas, on privilégiera les rénovations complètes pour maximiser l’efficacité de l’opération et voir rapidement ses effets sur le budget énergétique. Il existe aujourd’hui quantité d’aides de la part de l’État pour engager ces travaux : pourquoi ne pas créer une cellule pour accompagner les habitant.es dans leurs rénovations ? La Ville elle aussi pourra profiter de ces informations et être en mesure d’offrir des bâtiments publics plus confortables aux Pontissalien.nes, moins coûteux pour la Ville et plus respectueux pour la planète. Les bailleurs sociaux devront bien évidemment être impliqués dans ces dynamiques afin que les inégalités en matière de logement ne se creusent pas à travers les dépenses de chauffage.
Et une fois seulement que tout est isolé, on pourra se demander quelle est la meilleure manière de se chauffer. Car l’énergie la plus propre et la moins coûteuse, c’est en effet celle que l’on ne consomme pas !

 

« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°81 - juin 2021/décembre 2021

Le Projet Alimentaire Territorial : pour des assiettes plus locales ?

Autonomie alimentaire, réduction de l’empreinte carbone, diversification de l’agriculture et développement des circuits courts : autant d’enjeux contemporains qui peuvent trouver des solutions dans le cadre d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT). Mais à quoi nous servirait un PAT ? Le PAT nous permettrait de regrouper différents acteurs locaux et d’établir un diagnostic des besoins alimentaires à l’échelle de la CCGP permettant de mettre en œuvre des solutions qui nous correspondent. À la fois à visée sociale, économique et environnementale, le PAT nous semble donc un levier indispensable à la construction d’une collectivité réellement attentive aux besoins de ses agriculteurs comme de ses citoyens.

En premier lieu, le changement climatique nous oblige aujourd’hui à adapter nos pratiques culturales et à stopper l’artificialisation de nos sols : nous devons préserver nos surfaces agricoles et forestières ! Cela commence par la création d’une réserve foncière qui nous permettra de maîtriser le développement d’un tissu agricole apte à répondre à nos besoins, c’est-à-dire davantage tourné vers le bio et plus diversifié. Pour cela, il nous faudra aussi assumer le revers de la médaille dorée du Comté ; les exploitations existantes ne peuvent continuer à s’agrandir indéfiniment. À la place,  nous devons favoriser le développement de fermes à taille humaine et les accompagner de leur installation jusqu’à la commercialisation de leurs produits. Cela passe par la formation de circuits courts qui soutiennent plus directement nos producteurs tout en assurant des produits de qualité aux habitants de la CCGP, mais aussi par la relocalisation des différents maillons de la chaîne de transformation. L’abattoir du Haut-Doubs, géré en coopérative, en est un bon exemple, tout comme la Marmite Solidaire, conserverie à vocation sociale tout récemment créée. Le restaurant municipal pourrait d’ailleurs être un des premiers à bénéficier d’un tel outil, capable de coordonner producteurs et collectivités pour être en mesure de fournir les cantines en produits locaux et bio. Quant aux habitants, ils peuvent contribuer de manière significative à l’autonomie alimentaire d’un territoire via potagers, vergers et jardins partagés. Les jardins situés à la Chapelle, aux Pareuses ou en face de Joliot-Curie s’inscrivent donc entièrement dans la démarche d’un PAT aux niveaux alimentaire mais aussi social.

Y aura-t-il une volonté politique suffisante de la part de la communauté de communes pour faire de ce PAT à venir un programme ambitieux de relocalisation de notre alimentation ?

 

Groupe « Pontarlier, ville écologique et solidaire »

 

« Pontarlier, ville écologique et solidaire »

Tribunes libres du Journal Municipal n°80 - décembre 2020/mai 2021

De la démocratie à Pontarlier

Après une installation reportée au mois de mai, cela fait maintenant 7 mois que nous sommes vos représentants aux conseils municipal et communautaire. Vos 6 élus municipaux du groupe « Pontarlier, ville écologique et solidaire » participent chacun à 5 ou 6 commissions différentes, auxquelles se rajoutent 3 commissions pour nos 3 élus communautaires. Nous préparons toutes ces commissions en amont avec des membres de notre collectif et des sympathisants pour faire émerger des questions et des propositions constructives. Pour préparer en amont les dossiers les plus importants et complexes, nous nous sommes également organisés en petits groupes de travail.

En parallèle de la vie municipale, nous avons aussi créé l’association « Haut-Doubs citoyen écologique et solidaire » qui a pour but de structurer l’action des élus et de leur apporter un soutien logistique et intellectuel. Nous continuons bien sûr à communiquer régulièrement et à partager nos réflexions et prises de position sur notre page Facebook (Pontarlier, ville écologique et solidaire). Vous pouvez aussi nous joindre par mail : cles.pontarlier2020@ecomail.fr. Notre site internet (www.pontarlier-2020.fr), en cours de rénovation, vous sera prochainement accessible. En marge de cela, nous avons commencé un cycle de formations dans le but de renforcer nos compétences et d’échanger avec d’autres élus.

Maintenant que vous connaissez nos outils et notre méthode de travail, parlons un peu de nos objectifs et de votre rôle dans ce projet. Nous avons été élu.e.s pour faire avancer les idées développées dans notre programme centré sur l’écologie, la solidarité et la démocratie locale. Les crises que nous traversons actuellement – sanitaire, sociale, économique, sécuritaire – se succèdent et s’amplifient les unes les autres et chacune de ces crises et les réponses apportées interrogent notre modèle social et notre démocratie.

En 2020, pour raison sanitaire, nous avons vécu des restrictions de la liberté individuelle qui nous ont rappelé l’importance de celle-ci, mais aussi l’importance du vivre ensemble et du local. En 2021, c’est l’intelligence collective et la solidarité qui nous permettront de surmonter ces difficultés et pour cela l’échelle locale nous paraît la plus pertinente. Persuadés que l’engagement citoyen ne se cantonne pas aux périodes électorales, nous encourageons tous les citoyens qui partagent nos valeurs à venir enrichir nos réflexions et à participer à nos actions. C’est donc pour cela qu’après cet hiver sanitaire, nous vous donnons rendez-vous pour un printemps citoyen.

Les élu.e.s « Pontarlier, ville écologique et solidaire ».

 

Pontarlier écologie

Tribunes libres du Journal Municipal n°79 - décembre 2019/juin 2020

Non, la suppression de la taxe d’habitation n’est pas un cadeau

Le président de la République met à exécution son projet de dévitaliser progressivement le pouvoir des communes en achevant la suppression de la taxe d’habitation. Évidemment, ceux qui la payent peuvent y voir un sympathique présent avant Noël. Or, c’est un cadeau empoisonné.

Tout d’abord, sa portée sociale est limitée puisque les plus bas revenus qui ne la payent pas – 40 % des ménages à Pontarlier – n’y trouvent aucun avantage. Une baisse de la TVA sur les marchandises de consommation courante aurait un autre impact ! Mais surtout, son effet sur les marges d’action des Conseils municipaux est considérable. La suppression de la taxe devait faire l’objet d’une compensation « à l’euro près » de la part de l’État. Or la prochaine Loi de finances pour 2020 prévoit de supprimer pour le calcul de cette compensation la détermination des taux d’imposition, jusque-là prérogative des assemblées locales. L’État reversera donc ce qu’il lui semblera bon de donner ! L’aumône qu’il faudra, poliment bien sûr, quémander tous les ans, quoi !

Bien sûr cette question a été discutée lors du récent débat d’orientation budgétaire en conseil municipal. Monsieur le Maire a dit, arguments à l’appui, tout le mal qu’il pensait de cette mesure. Les élus Pontarlier-Écologie l’ont relayé dans la critique de cette nouvelle atteinte au pouvoir même des collectivités territoriales. Ils appellent à aller plus loin. Après tout parmi les parlementaires qui au final voteront cette loi de finances il en est qui appartiennent à la même famille politique que l’actuelle majorité municipale. Certains siègent même, ou ont des amis, au conseil d’administration de l’Association des Maires de France au côté de notre actuel premier magistrat. Il doit y avoir moyen de les mettre en face de leurs responsabilités.

L’occasion de mettre en adéquation la parole et les actes ?

Groupe Pontarlier-Écologie

 

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